SM-Boy explore Extracthive : Recyclage et technologies propres à Le Pont de Claix

Présentation de Extracthive racontée par SM-Boy

Je suis SM-Boy, astronaute mauve et blanc du Spacemoneyworld, et aujourd’hui je descends de mon orbite pour analyser une jeune pousse française qui s’attaque à un enjeu fondamental de notre époque : la gestion des déchets industriels et la transformation de matières premières secondaires. Extracthive, fondée en 2015 par Frédéric Goettmann, développe des procédés d’extraction et de séparation destinés à toute la chaîne de valeur des métaux non ferreux. L’entreprise s’appuie sur une expertise chimique avancée, des technologies spécifiques et une vision centrée sur la récupération raisonnée des ressources. Elle fait partie de ces startups qui cherchent à moderniser l’industrie tout en limitant son empreinte environnementale grâce à des solutions plus efficaces et plus durables.

Adresse du siège social de Extracthive

Le siège social de la société Extracthive est situé à Le Pont de Claix, dans le département de l’Isère. Son adresse exacte est : Rue Lavoisier – 38800 – Le Pont de Claix. C’est depuis cette implantation industrielle que l’entreprise conçoit ses procédés, travaille sur la transformation des déchets métalliques et développe des solutions pour les acteurs professionnels qui souhaitent améliorer la gestion de leurs flux de matières. La localisation dans la région Auvergne-Rhône-Alpes lui permet de s’inscrire dans un écosystème riche en centres techniques, industries et innovations liées à l’environnement.

Recyclage : activité, marchés et modèles d’Extracthive

Dans le domaine du Recyclage, Extracthive évolue au cœur du secteur de l’environnement tout en occupant une position clé dans la gestion des déchets industriels. L’entreprise intervient exclusivement sur un marché B2B et propose des solutions matérielles et techniques destinées aux professionnels. Elle produit des procédés physiques et chimiques capables de séparer, récupérer et transformer des matériaux issus de déchets complexes, permettant ainsi la production de matières premières secondaires. Extracthive se trouve à la croisée de plusieurs écosystèmes technologiques : CleanTech pour son impact environnemental, GreenTech pour sa contribution à la transition écologique, ChemTech pour sa maîtrise des procédés chimiques, et DeepTech pour la sophistication technique de ses développements. Son modèle économique repose principalement sur la fabrication de solutions et sur des opérations de commission liées aux procédés déployés auprès des industriels. C’est une startup qui construit sa valeur sur la rigueur scientifique, l’ingénierie avancée et la volonté d’offrir des alternatives crédibles aux filières traditionnelles de gestion des déchets.

Informations légales et cadre administratif

Extracthive est enregistrée sous la forme d’une SAS créée en 2015 et dispose d’un capital social de 512 000 €. L’entreprise compte un effectif restreint, autour d’un salarié selon les données disponibles, ce qui reflète souvent une forte spécialisation et une structure technique compacte. Son code APE est 7112B, ce qui la rattache aux activités d’ingénierie et d’études techniques. Les documents officiels mentionnent une nomination ou une modification concernant les commissaires aux comptes enregistrée en juillet 2021. Comme pour de nombreuses jeunes entreprises innovantes, certaines informations financières ne sont pas publiées, notamment le chiffre d’affaires et les résultats. Ces données restent internes et ne sont communiquées qu’aux organismes compétents ou aux investisseurs.

Levées de fonds et données financières

Extracthive a réalisé une levée de fonds significative qui a dépassé 4,6 millions d’euros. Cette opération, réalisée en septembre 2021 dans une phase d’amorçage, a permis de sécuriser le soutien de plusieurs investisseurs spécialisés et de renforcer les capacités de développement de l’entreprise. Ce financement contribue à l’optimisation de ses procédés d’extraction, à l’amélioration de ses outils industriels et au déploiement de ses solutions auprès d’acteurs du recyclage et des matières premières secondaires. Les informations publiques ne permettent pas d’accéder à des données précises sur le chiffre d’affaires ou les résultats, mais la levée de fonds traduit la confiance accordée à son expertise technique et à la pertinence de ses solutions dans un marché en transition.

Dirigeants et équipe fondatrice

Extracthive est dirigée par son fondateur Frédéric Goettmann, qui porte le développement stratégique et scientifique de l’entreprise. Son rôle est central dans la structuration de la technologie, dans l’orientation des projets et dans la relation avec les partenaires industriels. Cette direction focalisée autour d’un fondateur unique est courante dans les startups techniques, notamment lorsque les compétences requises s’inscrivent dans des domaines pointus comme la chimie, la séparation des matériaux ou l’ingénierie des procédés.

Incubation et accompagnement

Extracthive est accompagnée par l’incubateur Bic Innov’Up, une structure dédiée aux projets innovants de la région qui soutient les entreprises dans leur phase de lancement, leur structuration technique et leur développement commercial. Cet accompagnement permet à la startup de bénéficier d’un environnement propice à l’innovation, de ressources spécialisées et d’un réseau adapté aux projets centrés sur la transformation des matières et la gestion des déchets.

Concurrents et alternatives dans le domaine du recyclage

Le secteur du recyclage industriel compte de nombreuses startups françaises qui développent des solutions similaires à celles d’Extracthive, notamment dans l’environnement, la gestion des déchets et les équipements industriels intelligents. L’étude de ces entreprises permet de comprendre la diversité des approches technologiques dans la séparation des matériaux, la récupération des métaux ou la valorisation de déchets complexes. Extracthive se distingue par sa spécialisation dans les métaux non ferreux et par son ancrage scientifique dans des procédés d’extraction avancés, tout en restant intégrée dans des écosystèmes technologiques liés à la protection de l’environnement.